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Mais désolée, nous n’avons pas de démons ici. Vous me voyez ? Frappez-moi. Allez, vite ! Sinon c’est moi qui vous frapperai à mort. Ah, bon ? Pourquoi ? Saleté ! Je vous dis de me frapper. Je le demande encore. Frappe-moi, saloperie ! Tu perds encore la tête ? Moi, une saloperie ! Oui. Mais c’est elle que j’insultais, pas toi. Soyez maudits ! Vous me prenez pour votre maître ? Allez-vous-en. Désolé. Sortez ! Elle nous invite. Tu casses la table, et toi, tu l’insultes. Faites face au mur ! Réfléchissez un peu. Qu’apportez-vous au monde ? Ne revenez pas avoir d’avoir trouvé. Revenez ! On ne sait pas encore. N’y pensez plus. Revenez. Je réfléchis encore. Pas la peine, elle m’a attrapé. Râteau ! En haut ! Vite ! Ça suffit. Tu peux arrêter. Maître, montrez votre paume. Tu es trop bon. Des jambes si longues ! Je les aime. Que faites-vous ? Je suis une araignée. C’est une plaisanterie ! Je suis un porc. C’est vrai. Plus tu résistes, plus je suis fort. C’était quoi ce bruit ? C’est Sablon. Sablon, ça va ? Un peu empoisonné, un peu sonné. C’est le moment de passer aux choses sérieuses. Vaincre des démons exige de la sincérité. De la bienveillance. La violence n’est pas nécessaire. Sans couteau, un boucher peut devenir un Bouddha. Arrête ! Singe. Tu es si grossier. Garde tes forces pour sauver ton frère. Laisse-moi m’en occuper. Sois plus doux. Pas les jambes. Je n’en ai pas fini avec elle. Maître, je peux d’abord lui parler ? Silence. Laissez… Voilà, maître. Quoi ? Tu ne m’as pas laissé faire ! Pourquoi ? Vous étiez en grand danger. Elle aurait pu vous engloutir. Vous avez de la chance que je sois rapide. Combien de fois je l’ai dit ? On éduque les démons. N’as-tu pas vu son sourire ? Elle souriait en pensant à vous dévorer. N’importe quoi ! Son sourire était sincère. Mon sourire est sincère. Je vous aime ou je veux vous tuer ? Qui êtes-vous ? Je peux vous aider ? Tu as vu ça ? Il est si beau. Tu es presque plus beau que moi. Tu le sais ? Bien sûr. Ça t’énerve ? Bien sûr que non, et toi ? Que fait le chauve là-haut ? Il pense. À quoi ? À Mlle Duan. Je me fiche de ce qu’il pense. Je peux passer outre sa violence, mais il est allé trop loin. Allongé à côté de moi à m’étreindre, et à demander s’il me manque. Rien que d’y penser, j’ai la chair de poule. Il faut que ça cesse. On n’a qu’à le tuer. C’est impossible, non ? Tu danses toujours quand il chante. Laisse tomber. Je sortirai sa langue et j’en ferai un nœud. Quel air chantera-t-il ? Il connaît la paume de Bouddha. Je n’ai pas peur. Si je lui casse le bras, comment fera-t-il ? Maître, depuis quand êtes-vous là ? Je viens d’arriver. Je viens voir si ça va. Je n’ai rien entendu. Maître… Votre voix ? Je ne l’ai pas perdue. Ici, dans la nature, il ne faut pas déranger en parlant fort. C’est vrai ? Oui. T’ai-je déjà menti ? Bon, détendez-vous. Je vais me soulager. Bouddha, mes disciples sont rebelles. J’ai échoué avec eux. Je connais berceuses, mais c’est tout. J’ai fait semblant d’être capable. Comment continuer ? Singe veut me tuer, et j’ai perdu ma voix. Sois miséricordieux, Bouddha.
