Parfait Arbitre Défi De La Coupe Du Monde De L’Édition

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Ça ira. La barbe. Pas trop mal, non ? Puis avec les vrais pantalons, ceux de l’uniforme, les bottes, une retouche par-ci, un nettoyage par-là, bref, un ajustement général, ça pourrait aller, non ? Moi, je dis qu’il est parfait. Sûr ! Parfait ! Alors ça fait aucun doute. Ils vont te fusiller. Répète encore, Bill. Nous ne sommes pas faits… Je sais, tu connais cette phrase par cœur. Les instructions. Marre de cette mascarade ! Au fort, tu te fais passer pour Pembroke, tu confisques les dollars. Et si j’évite d’être pendu, je file en direction de l’est. Si Cabot me fait escorter, tu débarques, tu pointes ton flingue ici, et tu dis : Pas un geste ou je tue le Colonel ! Bravo ! S’il n’y a pas d’escorte, tu pointes que dalle, on se tire de l’Ouest sauvage, direction Paris, pour jouir du fric, heureux comme des coqs en pâte ! Très bien. Parfait. Sois pas furibard ! Ça suffit, Michel-Ange. “Furibard ?” Regarde ce type ! Il va passer pour un soldat ? Et tu vas passer pour un colonel ? Justement, je me tue à le dire ! A peine entrés dans le port, ils nous pendront ! Mais pourquoi ? Allons-y. Le chariot fantôme ! Homme-qui-voit-au-delà-des-montagnes salue Homme-qui-galope-sur-cheval-de-fer. Tu sais à qui tu t’adresses ? Au colonel de l’armée des USA. Homme-qui-voit-au-delà-des-montagnes ne trahira jamais Homme-qui-galope-sur-cheval-de-fer. Tu peux toujours croasser, je ne comprends rien. Ça veut rien dire. L’arbre sacré se dessèche. Mais je t’ai apporté une branche. Avant cela, tu sais où te la fourrer. Hé, c’est l’Homme-qui-voit au-delà-des-montagnes ! Moi, je vois ce qui crève les yeux. Si ce Peau-Rouge le voit aussi, je suis baisé. C’est quoi ? La compagnie du chemin de fer de l’Ouest qui va vers l’océan. Je vous laisse ici. Bonne chance, colonel ! Joe ! Ouais ? Mon colonel. Bienvenue à fort Cristobal, colonel. Commandant Cabot. Nous ne sommes pas faits… Plus tard, père. La jeune fille est Mlle Pembroke ? C’est ma fille adorée. Combien de fleurs s’ouvrent dans leur pudeur, dispersant leur parfum ? Suivez-moi. Pour qui est cette potence ? Pour cet Indien, colonel. Un voleur de chevaux. Je vous en prie. Par ici, je vous prie. J’ai demandé qu’on vous réserve les meilleurs quartiers. Commandant, je suis étonnée. Je ne pensais pas me retrouver avec des messieurs d’un tel raffinement, ici. Mes félicitations ! Sous ces rudes uniformes battent des cœurs d’or. Sergent Milton… Il a l’apparence d’un ours, mais il a grandi sous le drapeau. Mais nous sommes faits comme tout le monde. Pas comme tout le monde, nous sommes des Américains. Puis-je vous offrir un cigare ? Vous apprécierez son arôme. Les plaines de l’Ouest doivent… C’est sûr. Vous fumez ! Et alors ? Doivent être ancrées… A force d’ancrer, tu vas te brûler la gueule. Sergent ! Et voilà, les meilleurs quartiers pour des gens pas comme tous. Combien de fleurs dans leur pudeur ? Moi, je vais m’en occuper, de ta fleur. Tu verras, fillette. Allons, sergent. L’enfant de putain ! Bill, ils te tiennent par les castagnettes. Fils de pute ! T’es venu ici déguisé en colonel, t’es tombé dans le panneau.