l’extrême Verticale Coureurs Aventured
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-Pierre, quel plaisir. -Bonsoir, Pierre. -Bonsoir, comte. -Voulez-vous m’accorder cette danse ? Valse -N’aimez-vous pas la danse ? -D’habitude, non. C’est mon er bal depuis trois ans. -Je suis heureuse que vous soyez venu. Je veux dire Mes parents ont beaucoup parlé de votre visite. Ils espéraient vous revoir. Enfin -Vous leur avez dit que je reviendrai très souvent ? Avec leur permission. -Je le leur dirai. -A chaque clair de lune, vous vous sentez légère et prête à vous envoler ? -Vous avez entendu ? -Ma fenêtre était juste sous la vôtre. -C’est un désastre, si vous avez tout entendu. -Pas tout, vous avez disparu trop tôt. -Vous devez me prendre pour une folle. -Non, je ne vous prends pas pour une folle. -Vous permettez, mademoiselle ? Voulez-vous m’accorder cette danse ? Merci. Musique de bal -Quel bonheur de danser avec elle. C’est comme si on valsait avec le printemps. Comme si on frôlait une branche de lilas. Comme elle est belle. Si au prochain tour, elle se tourne vers moi et me sourit, je demande sa main. -Guide-nous dans Ton infinie sagesse. Enseigne-nous à croire en Ta miséricorde. Et si c’est Ta volonté, Seigneur, que ce lit soit ma tombe. -Il faut que je te parle. -Très bien, très bien. Tu veux me parler du prince André, je suppose. -Jeudi, vendredi, samedi, dimanche, lundi. Cinq jours qu’il ne donne pas de nouvelles. D’abord, il vient pendant une semaine et il me tourne la tête. Et plus de signe de vie. -Je vais te raconter ce qui m’est arrivé, quand j’étais jeune. J’avais un cousin, un garçon vraiment charmant. Un très séduisant jeune homme. -Je sais, cela n’a abouti à rien. -Hum. -Pour moi non plus ? -Tu es impulsive comme je l’étais. Il faut être patiente, très, très patiente. Il faut attendre qu’il ait fait une déclaration. Tu le reverras. -La dernière fois, sa déclaration était sur le bout de la langue. Il semblait si amoureux. J’ai toujours un peu peur de lui. Qu’est-ce que cela veut dire ? Ce serait cela, le grand amour ? Mais tu dors, maman. -Non, ma petite. J’ai un peu peur, moi aussi. Maintenant,
