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Merci. J’espérais que vous reviendriez. Vous n’avez pas imaginé tout cela ? Dites-moi ce que vous avez vu. Mon père. Il était assis là, sur cette chaise. Il était mort. Il a bougé la tête. C’était horrible. Vous étiez hors de la chambre ? Je suis allée au pavillon d’été à cause d’une lumière. La même lumière que la nuit dernière. C’était courageux de votre part. Je devais savoir ce que c’était. Quand j’y suis allée, j’ai vu s’éteindre la lumière et je suis partie très vite. Il attendait là, assis. Qu’est-ce que c’est ? C’est mouillé. Trempé. Qu’est-ce que ça veut dire, Bob ? Votre père était un homme très riche ? Oui. Qui figure sur son testament ? Comment ça ? S’il meurt, qui héritera ? Moi. Tout ? Et Mme Appleby ? Elle a les intérêts d’un trust fund. Etes-vous sûre qu’on ne l’a pas changé ? Vous ne l’avez pas vu depuis longtemps. C’est impossible. L’argent vient de mon grand-père. Il n’approuvait pas les remariages. Il y a des conditions ? Si je meurs ou suis incapable, Jane héritera. Incapable ? Vous savez incapable de gérer l’es biens, légalement incompétente, folle… ils veulent vous écarter avant qu’on découvre la mort de votre père. Ainsi, vous n’hériterez pas. C’est Jane qui héritera. Bob, ça veut dire qu’ils ont tué mon père. C’est peu vraisemblable. Ils n’auraient pas alors de scrupules à vous tuer. Non, le mal qu’ils se donnent pour vous rendre folle vient peut-être d’un accident qu’aurait eu votre père, et qu’ils s’efforceraient de taire. Quand ils vous auront écartée ils arrangeront l’accident pour qu’il paraisse récent. Que peut-on faire ? Ce sont des hypothèses. Il faut chercher des preuves. Mais quoi ? Ce n’est pas plaisant, mais le cadavre de votre père est ici. Il faut qu’on le trouve. Bob, j’ai peur. J’irai quand votre belle-mère se couchera. Je veux aller avec vous. D’accord. Tirez les rideaux après moi. Quand elle sera au lit rouvrez-les. Je guetterai. Merci. Penny… Que voulez-vous ? Pierre veut vous aider. Je vous en prie. Pas s’il s’agit de ma santé mentale. Il s’agit de vos jambes. Quand êtes-vous allée voir un spécialiste ? Pourquoi ? Dites-le-moi. Il y a trois ans. Je voudrais que vous alliez en voir un, à Zurich. J’en ai vu du monde entier et tous ont dit la même chose. Oui, je le sais. Mais c’était il y a trois ans. Penny, savez-vous ce qu’est la paralysie hystérique ? Ça se produit quand, à cause d’une frayeur ou d’un accident, une personne perd l’usage d’un muscle ou d’un membre. La pathologie tissulaire ne l’explique pas davantage que les symptômes physiques. Mais le fait est certain. La personne est incapable… Par exemple, de marcher. Les causes sont mentales pas physiques. Il n’y a aucune raison physique qui l’empêche de se lever de son fauteuil et de marcher comme nous tous. C’est un obstacle mental créé par la personne qui l’en empêche. Vous dites que je ne suis pas handicapée ? C’est dans mon esprit ? Ça pourrait être le cas. Le cheval qui m’est tombé dessus était dans mon esprit ? Imaginaire ? Non. Non, c’était la cause originelle, je l’admets. Depuis, les dégâts physiques ont pu se réparer. C’est l’aspect mental qui refuse de l’accepter. C’est pourquoi je suis inquiet pour votre état mental. Après tout, avec toute cette confusion, votre esprit ne peut pas réagir rationnellement. Dr Gerrard, je suis une handicapée. Mon dos a été brisé à deux endroits. Si vous voulez le diagnostic technique, j’ai eu une facture multiple de la première vertèbre lombaire et une fracture simple entre la e et la e cervicale. Je peux vous montrer les radiographies. Je ne l’ai pas imaginé et je ne l’imagine pas à présent. Vous croyez que j’aime être attachée à ce siège, dépendante de qui dispose d’un moment ? Vous croyez que j’aime ne pas pouvoir… Danser, nager, monter à cheval, ou marcher comme tout le monde ? Je n’aime pas ça. Je hais ça. Je déteste et je méprise ça. Vous dite que mon esprit affecte mes jambes. Vous avez tort. Mes jambes affectent mon esprit. Je préfère ne plus en parler. Je crois que Pierre voulait… N’en parlons plus, Jane. Elle s’est couchée ? Elle est montée il y a minutes. Ce serait mieux d’attendre un peu plus. On dispose des lieux. Où va-t-on chercher ? J’y ai songé depuis la conversation. Il ne fait pas très froid. Le corps… il ne va pas résister. Il n’y a qu’un endroit. Où ? Le congélateur. Il y a peu, Mme Appleby m’a dit d’y mettre un cadenas. Y allons-nous ? D’accord ? Qu’allons-nous faire ? Continuer à chercher. Où ça ? Je ne sais pas. On ne peut en faire plus ce soir. Je vous ramène. Et le cadenas ? Je le remettrai plus tard. Pourquoi ne pas aller dire ce qu’on sait. C’est le problème. On ne sait rien. On ne peut pas dire que votre père a eu un accident mortel et que votre belle-mère et le Dr Gerrard l’ont caché. Pourquoi ? Sans preuve, ils ne nous croiront pas. Non. Il faut trouver le corps. Mais où ? Vous avez dit que le corps… N’allait pas résister. Où donc ? Près de la maison. C’est obligatoire. Je ne peux pas monter les escaliers pour vous aider. C’est mieux ainsi. Je ne veux pas que vous vous exposiez. Laissez-moi faire. Je vous ramène pour le déjeuner. Pourquoi faites-vous ça pour moi, Bob ? Je n’aime pas voir les gens se faire maltraiter. J’aimais votre père, mais pas votre belle-mère ni ce Gerrard. Et parce que vous êtes jolie. Ce n’est pas de la compassion ? Il y a de la compassion. Pas pour ce que vous pensez, mais parce que vous êtes bonne et que vous avez des ennuis. Pas à cause de ça ? Je vous l’ai dit. Une malchance. Des tas de gens sont dans un pire état. Il y a aussi une autre raison. Dois-je vous la dire ? Je voulais le faire quand tout serait fini. J’en suis heureuse. Si je ne vous ramène pas, je vais être renvoyé. Penny, vous ne devenez pas trop amicale avec Robert ? Trop amicale ? Je vous ai observés ensemble et vous semblez… Joyeuse est le mot, Jane. On veut votre bonheur, chérie vous le savez. Mais pas Robert ! Et si je faisais une fête avec les gens du coin ? Comme le Dr Gerrard ? Il ne vous plaît pas ? Pas trop. Parlez-en à votre père. C’est son ami, pas le mien. Non, je pensais à Monsieur Gaston. Il vit de l’autre côté de la baie. Il a deux fils de votre âge.