Football De Marionnettes big Zoo
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-Ce serait avec plaisir. Viens, Natacha. -Elle est gentille. -Oui. -Elle est charmante. Vous l’enterrez à la campagne ? -Vous êtes trop aimable. Natacha, assieds-toi. -Maintenant, potinons, en attendant la suite. Tout le monde dans ce théâtre parle énormément de vous, de votre beauté et de votre brillant mariage. -Vous savez ? -C’est la nouvelle de l’année. Le prince André Bolkonsky. Toutes les femmes ici sont jalouses de vous. Tiens, Anatole. Je vous présente mon frère. La comtesse Natacha Rostova. A Moscou, mon frère est le roi des dandys. Il mange et boit trop et il perd de l’argent aux cartes. Il fréquente des gens affreux mais les plus amusants. Demandez-lui ce qu’il faut faire, cette saison. -Comtesse. -Prince, vous êtes un revenant. Et vous aussi, comte. -Lorsque que je vous ai vue, au bal, il y a six ou sept semaines, j’ai pensé : “Comme elle est belle.” C’est tout ce que j’ai pensé. Mais ce soir Et vous l’avez ressenti aussi. -Ressenti ? -Quand nos regards se sont rencontrés. Vous rougissez. Il n’y a pourtant rien de mal. -Non. Aimez-vous cet opéra ? Il est très joli. -Vraiment ? Je n’ai pas fait attention. Je n’ai pas regardé la scène. Il faut que je vous revoie. Il faudra venir rendre visite à ma soeur, très bientôt. -Je crois que je Je crois que ma mère est à la campagne. Je vais aller la rejoindre. -Elle est gentille. L’opéra reprend. -Va-t’en, Anatole. Tu vas nous empêcher d’entendre. -Oui. A bientôt. J’emporte ceci, comme gage. -Mon frère a une joyeuse nature. -Oui, je suis tous les jours dans un émoi extrême. Et bien que sachant le mal que cause un amant, je ne puis m’empêcher de penser que je l’aime. -Bravo, bravo. Allons la féliciter. -Elle est émouvante. -Je ne trouve pas, lorsque je vous regarde. -Natacha, viens. -Vous avez été splendide. -C’est trop aimable. -Vous avez été admirable. -Merci. -Vous êtes divine. Je ne cesse de penser à vous. -Vous n’êtes pas indifférent aux muses. -J’adore la poésie. Valse -Je suis follement amoureux. -J’ai obtenu un triomphe. -Papa, il faut partir. -Pas encore, ce serait impoli.
