Faster Premiere Ligue De Football
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-Comme d’habitude. -Je n’ai pas l’air dédaigneux ? -Non. -Je suis sûre que j’ai l’air dédaigneux. -Mais pourquoi ? -Parce que si j’ai l’air dédaigneux, personne ne remarquera que c’est mon er bal. Comme ça, c’est mieux ? -Oui, c’est beaucoup mieux. -Merci. Nicolas, promets-moi une chose. -Quoi ? -De ne pas danser avec moi. -Comment ? -Même si je reste plantée. Même si personne ne s’approche. Si je te supplie du regard, promets-moi que tu ne me feras pas danser. -Pourquoi ? -Parce que je trouverais ça très humiliant que seul mon frère m’ait invitée à danser. Parce qu’il a pitié. -C’est promis. Musique de bal -Nicolas. -Quoi, encore ? -Les gens me regardent ? -Regarde toi-même. -Il faudrait que je change d’expression. -Je vais te dire quelque chose d’affreux. -Dis-le-moi vite, dis-moi toute la vérité. -Je n’ai jamais rencontré de fille qui m’amuse autant. -Chut, je t’interdis de dire ça. Va-t’en, laisse-moi. -Nicolas, tiens compagnie à ta mère. -C’est nécessaire ? -Non. -Quelle erreur j’ai commise. Je n’aurais pas dû venir. Il ne va rien se passer. Ce bal sera le plus horrible, le plus affreux, le plus noir des souvenirs. -Comte Dimilov, je vous présente ma famille. Mme Maria Perenskaïa. Vous connaissez ma femme. Ma nièce et ma fille. -Enchantée. -Vous m’accordez cette danse ? La musique s’arrête. Quel contretemps. -Natacha est déçue. -J’aurai plus de chance la prochaine fois. Comptez sur moi, je reviendrai. Adieu. -Au revoir. -C’est le cousin de notre hôtesse. Il paraît qu’il est riche. -Un cousin éloigné. -Voici l’ambassadeur d’Espagne. Il se prend pour un roi, ma parole. -Vous arrivez un peu tard. Vous êtes sûr que c’est moi ? La musique reprend. -Pourquoi pensais-je toujours au prince André ? Suis-je si amoureuse que les autres me sont indifférents ? Nous nous connaissons peu et pourtant, je le sens toujours présent à mes côtés. Si seulement il était mon cavalier, ce soir. Pourquoi n’aime-t-il pas la société ? C’est mauvais pour un homme de se cloîtrer pendant des mois. -Je suis ravi de vous revoir. Voulez-vous m’accorder cette danse ?