Football Moment Time

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C’est la vérité ! Tu médisais aussi d’elle dans son dos. Je n’ai jamais dit du mal de Nishimiya ! Nishimiya ? Oui, Ishida persécutait Nishimiya ! Et moi, j’ai tenté de l’en empêcher. Mais Ishida ne m’écoutait pas. J’avais tellement peur. Yashô. Ça va ? Désolé. Nagatsuka. Yashô. Yashô ! Moi aussi, je me déteste. Ohé, Ishida ! Salut. Il y a un problème ? Non, ce n’est rien. Je vous assure. Il est là ! Je t’apporte ton cartable. Salut. Naoka ? Je lui ai dit de venir ici. Je m’excuse pour tout à l’heure. Mais à la base. c’est quand même ta faute, Ishida. Malgré tout, Mashiba m’a dit de te pardonner si tu t’excusais auprès de Nishimiya. Attends un peu. C’est pas normal, ça. Nous n’avons aucun droit d’en vouloir à Ishida à ce sujet. “Nous” ? Tu te trompes, Naoka. À quel sujet ? trairement à moi, tu t’en es aussi prise à Nishimiya. Ne me mets pas dans le même panier. Naoka. T’as raison. On est totalement différentes. Tu te tentais de rigoler sans rien faire ! C’est abject ! T’en penses quoi, Sahara ? Moi ? Naoka, tu médisais aussi de Sahara dans son dos ! Je ne faisais que dire la vérité ! Alors ? On t’écoute, Sahara. Moi. À l’époque. j’avais peur de vous deux. Hein ? T’es du côté de qui ? De personne ! Arrêtez. Tout ça. c’est ma faute. Je déteste ta façon de penser. Ueno. Arrête de tout interpréter comme ça t’arrange. Pas besoin d’être aussi brutal. Arrête, Sahara. Tu vas encore te sauver et regretter d’avoir été lâche. Qu’est-ce qui te prend, Ishida ? Kawai, arrête de parler. Tu as toujours été très satisfaite de toi. Yashô. Moi, je suis de ton côté. Comment peux-tu dire ça alors que tu ne me nais pas ? J’en ai assez ! Je rentre chez moi. Yashô. C’est bon. Moi, ça ne me gêne pas. Shosho. À la prochaine. Pardon, Ishida. Je n’aurais pas dû venir. Ishida, tu as été odieux. Ça ne te cerne même pas. Ne la ramène pas. Je pensais qu’on était amis. J’oubliais. La semaine prochaine, c’est les vacances d’été. Tu veux qu’on aille quelque part ? Tu écoutes, au moins ? Yuzuru. Tu vas t’abîmer les yeux à lire dans le noir. Tiens. Est-ce que tu t’inquiètes encore pour ta sœur ? Moi, c’est pour toi que je m’inquiète. Tu es obsédée par ta sœur et tu en oublies de faire attention à toi. Ça vaut aussi pour toi, mamie. Tu étudies la langue des signes au lieu d’aller au centre gériatrique. Je le fais pour moi, donc ça ne compte pas. Dans ce cas, je le fais aussi pour moi. Vraiment ? Tu es une bonne enfant. Tu penses ? Maman m’engueule tous les jours. Je sèche l’école sans arrêt. Tu as bon cœur, Yuzuru. Shôko aussi fait de son mieux. J’ai vraiment de braves petites-filles. Mange aussi la brioche farcie. D’accord ! Mamie. Salut, Nishimiya. Ça va ? J’ai réussi à trouver du très bon pain, aujourd’hui. Ce pain. C’est du bon pain, comme toi. Alors. Ça n’a aucun sens. Tiens ? Elle ne vient pas, aujourd’hui ? Voyons voir. “As-tu encore mal au ventre ?” Non, ça fait bizarre. Ohé, Yuzu. Je devrais rentrer. Ishida. Salut. Tu t’es déguisée ? C’est mon uniforme scolaire. Je ressemble à quoi ? Pour quoi faire ? Pour l’école. Mais on est en vacances. Il se passe quoi