Premiere Ligue De Football De Aventure

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Oui, celle-ci. Merci. Merci. Les gars sur la loco ne diraient pas non. Je m’en occupe. Je suis désolée. Pour le bébé ? Mais non, c’était un beau geste. Ce n’est pas pour cela que je l’ai fait. Ce serait trop long à expliquer. Je crois que j’ai compris. Vous étiez mariée à un médecin, un très bon, paraît-il. Mort en essayant de sauver des vies. Comment ne pas vouloir se montrer à la hauteur ? N’ai-je pas raison ? Si, mais ça n’a pas toujours été le cas. Je n’étais pas à la hauteur. Je détestais ses principes. Et la misère, la saleté de tous ces lieux où nous vivions. Je détestais qu’il soit médecin. Je l’ai même quitté, une fois. Mais j’ai fini par apprendre, même si c’est venu un peu tard. Vous comprenez ? Oui, je comprends. Je suis peut-être un soldat brutal et débauché, mais je ne suis pas tout à fait idiot. Il aurait été bien surpris de me voir dans ce train. Comment va le jeune India ? Bien. Et pour le nourrir ? M. Bridie a eu l’idée d’utiliser un gant de cuir. Encore faut-il en avoir un. Lady Windham en a un. Elle a de tout, dans son sac à main. Sels, cartes à jouer, teinture d’iode, bandages. Même la dernière édition du Times. Nos gars ont soif. Je prendrais bien un thé. Café ? Ou l’empire britannique va s’effondrer ? Thé. Vous étiez heureux à Haserabad, n’est-ce pas ? Oui, c’est chez moi, j’y vis depuis ans. Moi aussi, j’y étais bien. C’est un peu différent pour vous, si vous permettez… Je n’ai qu’une demi-soeur en Angleterre, à Birmingham. Nous ne sommes pas proches, son mari ne m’apprécie guère. Voyez-vous, je suis seul. Ce n’est guère différent de moi. J’ai bien quelques parents en Angleterre mais… J’ai même dû laisser mon chien. Oh, c’était un vieux corniaud, mais c’était le mien. Moi, j’ai dû laisser mon mari. Je suis désolé, je ne voulais pas… Vous avez eu un chez vous pendant ans. Depuis ans, je n’en ai pas. Juste une série de grandes maisons difficiles à tenir. Mon époux était mon chez moi. Où qu’il se trouve. Pardon. J’ai été très indélicat, pardonnez-moi. Ne soyez pas stupide. Puis-je vous apporter de l’eau ? Une goutte de whisky ? Il y en a à l’arrière. Qu’y a-t-il ? Mes larmes ont eu raison de ses jérémiades. M. Bridie ? En effet, il a repris courage. Tout ira bien pour votre mari, j’en suis sûre. Tenez, Lady Windham. Mince alors… C’était moins une. Merci, c’est mieux. Il est fort. Un peu d’eau ? Je ne me plains pas. Mme Wyatt, et vous ? Non, je suis censée faire du thé. Laissez-moi faire. Le voici tout heureux de se rendre utile. Vous avez été mariée, vous devriez connaître les hommes. Une femme de médecin ne voit pas assez son mari. Mon mari l’a soigné. Il était si maigre, une pauvre petite grenouille. Et là, regardez-le. La voie est coupée. Arrière, vite, dans le tunnel. Sergent, à votre poste. Diable ! Pardonnez-moi. Ils ont coupé la voie. Fermez les stores. Ce n’est peut-être pas pour nous. Plutôt pour empêcher les renforts d’arriver. On ne peut pas rester à ne rien faire. Pourquoi pas On ne peut pas avancer, c’est sûr. Encore moins rebrousser chemin. Ce qui nous met face à… un problème de stratégie militaire.