Londres Donner un coupUps

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‘est pas des femmes. Tu seras étonné. On va trop vite, la pression diminue. Bien. Victoria me parle, je comprends son langage. Tant mieux, je ne comprends pas un mot. C’est absurde, on irait plus vite à pied. Personne ne vous retient, M. Peters. Pourquoi les Anglais achètent ces engins ? Les nôtres sont deux fois mieux. Deux fois “mieux” ? Parce qu’ils tuent deux fois plus de gens ? Oui, et deux fois plus vite. Des trésors d’ingéniosité. Tandis que ça… Celui-ci est réparable ? Non, rien à faire. Le voilà, le vrai “trésor d’ingéniosité”. Voué à donner la vie, pas à la massacrer. J’ignorais que vous étiez sentimental. Les hommes sans pitié le sont souvent. Moi, sans pitié ? Comment ça ? Ce que vous écrivez. Grossièrement sensationnaliste. Je suis flatté que vous lisiez mes articles. Les journaux, c’est comme tout le reste. Il faut distinguer les bons des mauvais, les bien informés des médiocres. Merci. Vous faites beaucoup de mal et vous le savez. Il vous arrive même d’inciter à la violence. Certains maux réclament un traitement dur et douloureux. Comme la guerre, qui est parfois le seul traitement. Je suis désolé. Je ne faisais que citer un de mes articles médiocres. Le chauffeur est-il encore assis au soleil? Oui. Sa blessure est superficielle, mais avec cette chaleur… Puis-je conduire la locomotive ? Plus tard. Demain, peut-être. Vous demanderez au capitaine ? Vous lui demanderez vous-même. Non, vous ! Il vous aime bien. Crois-tu ? Voulez-vous lui porter ceci ? Ça le protégera un peu du soleil. J’y vais. Capitaine Scott ? Lady Windham dit de protéger sa blessure du soleil. Je vous le disais, elle a tout ce qu’il faut! Tiens, Gupta. J’espère qu’on ne croisera pas un de tes collègues. Sinon, ils vont m’appeler Lady Gupta. La tenue parfaite pour la Henley Regatta. Qui est Henry Regatta ? Il demande qui est Henry Regatta. Ce n’est pas une personne, mais un événement. Ce jour-là, en Angleterre, la bonne société se rassemble, les gens mettent de drôles de chapeaux et rament sur la rivière. C’est amusant. Pourquoi ils font ça ? Pourquoi? Très bonne question. Va savoir. Je n’en sais rien. J’ai choisi l’armée pour y échapper. La pression, sahib. Il y a même une chanson là-dessus. “Plus rapide que la brise, “Effleurons l’eau du plat de nos rames, “A l’ombre des arbres, “Replions nos jambes “Et redressons le torse…” Tous ensemble ! Fais attention, sahib ! Est-ce que je m’arrête ? Non. Si tu arrêtes ici, elle ne voudra pas repartir. On va prendre le risque. On tirera quelques salves en passant. Ça donnera le ton, au cas où… Sergent, tenez-vous prêt ! Baissez-vous, dans la voiture. Kumar ! Poste-toi en renfort ! Sergent, suivez-moi ! Ils ont saccagé les lieux. Sahib, vérifie si le puits n’est pas souillé et si la pompe marche encore. J’espère bien. La route est longue, à pied. Sergent, postez-vous sur le toit. Surveillez les environs ! Vite ! Tout va bien, vous pouvez descendre. Messieurs Peters et van Leyden, ramassez du bois et portez-le près de la pompe. J’essaie de rallumer la chaudière. Attention, sahib. Si je relance la pompe, on aura de l’eau.